L'Histoire :
1983, Miles Harding (Lenny von Dohlen) n'est pas à la page au niveau technologie, ce qui lui vaut des retards à son travail et les moqueries de ses collègues. Voulant acheter un simple organizer, la vendeuse lui vend un ordinateur complet. Il branche la machine qui lui propose de contrôler via la domotique son appartement. Le lendemain matin, il fait la rencontre de Madeline Robistat (Virginia Madsen) qui emménage dans l'appartement au-dessus du sien. Un soir, Miles renverse par mégarde du champagne sur l'ordinateur. Celui-ci aura alors une sorte de conscience et va s'installer un triangle amoureux entre Miles, Madeline et l'ordinateur...
Madeline Robistat (Virginia Madsen), Miles Harding (Lenny von Dohlen) et l'ordinateur.
Côté Technique :
Titre Original : "Electric Dreams"
Titre Français : "La Belle Et l'Ordinateur"
Réalisateur : Steve Barron
Titre Français : "La Belle Et l'Ordinateur"
Réalisateur : Steve Barron
Scénario : Rusty Lemorande
Directeur de la Photographie : Alex Thomson
Montage : Peter Honess
Musique : Giorgio Moroder
Producteurs : Rusty Lemorande et Larry DeWaay
Montage : Peter Honess
Musique : Giorgio Moroder
Producteurs : Rusty Lemorande et Larry DeWaay
Producteur Exécutif : Richard Branson
Production : Virgin Films
Budget Estimé : 3.500.000 dollars
Budget Estimé : 3.500.000 dollars
Durée : 97min (1h37)
Ratio : 1.85 sur pellicule 35mm
Date de Sortie USA : 20 juillet 1984
Date de Sortie USA : 20 juillet 1984
Date de Sortie UK : 20 juillet 1984
Date de Sortie France : 16 janvier 1985 (Festival d'Avoriaz) puis 17 avril 1985 en national
Autour du Film, Critique et Analyse :
Bud Cort qui "incarnait" la voix de l'ordinateur Edgar devait jouer et dire son texte dans une pièce à côté, de manière à ce que Lenny von Dohlen réagisse comme s'il parlait réellement à une machine et non à un humain. Quant au réalisateur, Steve Barron, il a réalisé pas mal de clips célèbres, dont "Billie Jean" pour Michael Jackson. Le film est une production américano-britannique : la ville est bien San Francisco en Californie, mais l'intérieur des appartements a été tourné en studio à Londres. Le film est sorti en France sous le titre "Electric Dreams" au cinéma, le titre qu'on lui donne aujourd'hui semble lui avoir été donné ensuite. Le film fut aussi primé au Festival d'Avoriaz en 1985.
Sorte de comédie romantique musicale, le film présente un tas de chose pour un ordinateur qui n'était pas possible à l'époque, mais qui le sont aujourd'hui (la domotique, le contrôle à distance d'autres ordinateurs...). Sorte de trio à la Cyrano de Bergerac des temps modernes : l'ordinateur compose dans l'ombre et Miles en reçoit les mérites. L'ordinateur aimerait savoir ce que c'est que l'amour et finit par tomber en colère car il voit qu'il ne pourra jamais avoir Madeline. Au final, l'ordinateur comprend qu'aimer c'est donner, et non prendre, il décide donc de s'autodétruire pour donner Madeline à Miles. Une belle histoire sur l'amour.
La réalisation est riche, Barron n'hésite pas à utiliser des caméras sur grue ou des Louma pour donner du rythme et obtenir des plans originaux, notamment lors des passages musicaux. La musique signée Giorgio Moroder est, bien évidemment, excellente et mise en avant par le film.
On notera quelques clins d'oeils à certains films comme "Forbidden Planet (Planète interdite)" de Fred M. Wilcox ou encore "Das Cabinet des Dr Caligari (Le cabinet du Dr Caligari)" de Robert Wiene, par exemple.
À regarder jusqu'à la fin du générique !
Les Petits Plus : Mes chroniques de films sélectionnés à Avoriaz.
* "Duel" de Steven Spielberg. Avoriaz 1973.
* "Phantom of the Paradise" de Brian de Palma. Avoriaz 1975.
* "Carrie (Carrie Au Bal Du Diable)" de Brian De Palma. Avoriaz 1977.
* "The Fog" de John Carpenter. Avoriaz 1980.
* "When A Stranger Calls (Terreur Sur La Ligne)" de Fred Walton. Avoriaz 1980.
* "The Elephant Man (Elephant Man)" de David Lynch. Avoriaz 1981.
* "Young Sherlock Holmes (Le Secret De La Pyramide)" de Barry Levinson. Avoriaz 1986.
* "Prison" de Renny Harlin. Avoriaz 1988.
À voir et à avoir ? :
À voir ? Oui, à part le design de l'ordinateur, l'histoire n'a pas pris une ride et la réalisation est loin d'être ennuyeuse ! À avoir ? Pourquoi pas, surtout la B.O. lol.
Les images appartiennent à leurs auteurs respectifs. Elles sont ici à titre d'illustration et peuvent être retirées sur simple demande.
Autour du Film, Critique et Analyse :
Bud Cort qui "incarnait" la voix de l'ordinateur Edgar devait jouer et dire son texte dans une pièce à côté, de manière à ce que Lenny von Dohlen réagisse comme s'il parlait réellement à une machine et non à un humain. Quant au réalisateur, Steve Barron, il a réalisé pas mal de clips célèbres, dont "Billie Jean" pour Michael Jackson. Le film est une production américano-britannique : la ville est bien San Francisco en Californie, mais l'intérieur des appartements a été tourné en studio à Londres. Le film est sorti en France sous le titre "Electric Dreams" au cinéma, le titre qu'on lui donne aujourd'hui semble lui avoir été donné ensuite. Le film fut aussi primé au Festival d'Avoriaz en 1985.
Sorte de comédie romantique musicale, le film présente un tas de chose pour un ordinateur qui n'était pas possible à l'époque, mais qui le sont aujourd'hui (la domotique, le contrôle à distance d'autres ordinateurs...). Sorte de trio à la Cyrano de Bergerac des temps modernes : l'ordinateur compose dans l'ombre et Miles en reçoit les mérites. L'ordinateur aimerait savoir ce que c'est que l'amour et finit par tomber en colère car il voit qu'il ne pourra jamais avoir Madeline. Au final, l'ordinateur comprend qu'aimer c'est donner, et non prendre, il décide donc de s'autodétruire pour donner Madeline à Miles. Une belle histoire sur l'amour.
La réalisation est riche, Barron n'hésite pas à utiliser des caméras sur grue ou des Louma pour donner du rythme et obtenir des plans originaux, notamment lors des passages musicaux. La musique signée Giorgio Moroder est, bien évidemment, excellente et mise en avant par le film.
On notera quelques clins d'oeils à certains films comme "Forbidden Planet (Planète interdite)" de Fred M. Wilcox ou encore "Das Cabinet des Dr Caligari (Le cabinet du Dr Caligari)" de Robert Wiene, par exemple.
À regarder jusqu'à la fin du générique !
Les Petits Plus : Mes chroniques de films sélectionnés à Avoriaz.
* "Duel" de Steven Spielberg. Avoriaz 1973.
* "Phantom of the Paradise" de Brian de Palma. Avoriaz 1975.
* "Carrie (Carrie Au Bal Du Diable)" de Brian De Palma. Avoriaz 1977.
* "The Fog" de John Carpenter. Avoriaz 1980.
* "When A Stranger Calls (Terreur Sur La Ligne)" de Fred Walton. Avoriaz 1980.
* "The Elephant Man (Elephant Man)" de David Lynch. Avoriaz 1981.
* "Young Sherlock Holmes (Le Secret De La Pyramide)" de Barry Levinson. Avoriaz 1986.
* "Prison" de Renny Harlin. Avoriaz 1988.
À voir et à avoir ? :
À voir ? Oui, à part le design de l'ordinateur, l'histoire n'a pas pris une ride et la réalisation est loin d'être ennuyeuse ! À avoir ? Pourquoi pas, surtout la B.O. lol.
Les images appartiennent à leurs auteurs respectifs. Elles sont ici à titre d'illustration et peuvent être retirées sur simple demande.
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